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đŸ‡«đŸ‡· Un revenu universel Ă  1400 € par mois : c’est possible, maintenant

Le revenu de base universel (RBU) n’est pas un rĂȘve lointain. Il est finançable, dĂšs aujourd’hui, pour chaque personne vivant en France. Ce n’est pas un simple filet de sĂ©curitĂ© pour les plus pauvres, mais un levier d’émancipation collective, un socle commun pour permettre Ă  chacun de choisir sa vie, contribuer librement, et amorcer une Ă©conomie post-travail.



Depuis deux siĂšcles, l’humanitĂ© a traversĂ© plusieurs rĂ©volutions majeures :


⚙ La rĂ©volution industrielle a remplacĂ© la force musculaire par la machine et ouvert l’ùre de la production de masse.


⚡ La rĂ©volution Ă©lectrique et chimique a transformĂ© nos maniĂšres d’éclairer, de soigner, de chauffer et de produire.


đŸ’» La rĂ©volution numĂ©rique a bouleversĂ© l’information, la communication et les modes de travail.


Mais aujourd’hui, la rĂ©volution de l’intelligence artificielle, de l’automatisation et des technologies autonomes marque un tournant radical.

Ce n’est plus seulement une question d’optimiser ou d’accĂ©lĂ©rer des tĂąches humaines : les machines ne viennent plus nous assister, elles nous remplacent.


Ce basculement est inĂ©dit. Il ne crĂ©e pas de nouveaux emplois au mĂȘme rythme qu’il en dĂ©truit. Il remet en cause la logique mĂȘme du travail comme fondement de l’existence humaine. Et il exacerbe une autre rĂ©alitĂ© : les profits gĂ©nĂ©rĂ©s par ces technologies sont massifs, mais ne bĂ©nĂ©ficient qu’à une minoritĂ©.


Face Ă  ce double constat ( rarĂ©faction de l’emploi et explosion des inĂ©galitĂ©s) le revenu universel de base devient une rĂ©ponse structurelle, lucide, urgente; non pas une rustine, mais un nouveau contrat social, qui garantit :


✔ Une dignitĂ© inconditionnelle

✔ Une libertĂ© rĂ©elle de choisir ses activitĂ©s

✔ Une transition apaisĂ©e vers un monde oĂč la valeur ne passe plus par l’emploi salariĂ©

✔ Un pas vers l’économie du don, de la contribution choisie, de la crĂ©ation, du soin, du vivant


Et nous pouvons le financer.

Aujourd’hui. En France. De façon juste, stable, soutenable.


Et voici comment👇:



🏱 1. Taxe sur les profits des grandes entreprises

💰 140 milliards €/an

Les multinationales et gĂ©ants du CAC40 engrangent des bĂ©nĂ©fices records. Une fiscalitĂ© progressive sur les bĂ©nĂ©fices nets (au-delĂ  de 500 M€, avec tranche renforcĂ©e au-delĂ  de 2 Mds €) permet de mobiliser cette richesse.


đŸ€– 2. Taxe sur les bĂ©nĂ©fices issus de l’IA, de l’automatisation et des plateformes numĂ©riques

💰 90 milliards €/an

Les gains de productivitĂ© gĂ©nĂ©rĂ©s sans travail humain doivent contribuer Ă  l’intĂ©rĂȘt commun. Cette taxe s’applique aux profits exceptionnels issus de l’automatisation (robots, logiciels, IA, plateformes numĂ©riques).


🌍 3. Fonds de prospĂ©ritĂ© technologique (dividende citoyen)

💰 100 milliards €/an

Un fonds souverain national, alimentĂ© par les bĂ©nĂ©fices d’acteurs majeurs (Total, Amazon, Dassault, OpenAI, LVMH
), reverse chaque annĂ©e un dividende Ă©galitaire aux habitant·es, inspirĂ© des modĂšles norvĂ©gien et alaskien.


💾 4. Lutte renforcĂ©e contre la fraude et l’évasion fiscales des entreprises

💰 60 milliards €/an

Les montages offshore, fausses filiales, et transferts de bĂ©nĂ©fices coĂ»tent des dizaines de milliards. Avec une volontĂ© politique forte, cette fuite fiscale peut ĂȘtre largement contenue.


👑 5. Lutte contre la fraude et l’évasion fiscales des trĂšs hauts revenus

💰 40 milliards €/an

Une fiscalitĂ© juste et contrĂŽlĂ©e permettrait de rĂ©cupĂ©rer une part significative de l’impĂŽt Ă©chappĂ© par les grandes fortunes via holdings, trusts, et stratĂ©gies d’optimisation extrĂȘme.


🏡 6. RĂ©allocation d’aides sociales redondantes

💰 80 milliards €/an

Le revenu universel remplace ou absorbe certaines prestations (RSA, prime d’activitĂ©, AAH partielle, aides logement), sans perte de protection. Cela libĂšre une enveloppe existante.


đŸ§Ÿ 7. RĂ©duction des niches fiscales inefficaces ou injustes

💰 70 milliards €/an

Certaines niches (ex : Ɠuvres d’art, dĂ©fiscalisation immobiliĂšre, placement spĂ©culatif) profitent aux plus riches ou Ă  des intĂ©rĂȘts privĂ©s. Leur suppression ciblĂ©e permet une redistribution.


📈 8. Taxe sur les transactions financiĂšres spĂ©culatives

💰 35 milliards €/an

Une taxe minime sur les flux boursiers Ă  haute frĂ©quence gĂ©nĂšre des recettes stables sans affecter l’économie rĂ©elle ou les Ă©pargnant·es. InspirĂ©e de la taxe Tobin, dĂ©jĂ  appliquĂ©e ailleurs.


🌿 9. Taxe Ă©cologique juste et redistribution verte

💰 20 milliards €/an

Cette taxe concerne uniquement les grands pollueurs, les importations à fort impact carbone et les secteurs non engagés dans la transition. Les citoyen·nes, PME, automobilistes ou agriculteurs modestes ne sont pas concernés.


⛜ 10. Suppression progressive des subventions nuisibles Ă  l’environnement

💰 25 milliards €/an

Subventions aux Ă©nergies fossiles, aides Ă  l’agro-industrie ou au transport routier intensif : une suppression graduelle permet de rediriger ces fonds vers le revenu universel et l’écologie.


📋 11. Simplification et rĂ©duction des coĂ»ts administratifs liĂ©s Ă  la gestion des aides

💰 20 milliards €/an

Le revenu universel réduit drastiquement la complexité administrative : moins de dossiers, de contrÎles, de guichets = économies structurelles majeures.


🌾 12. Effets induits positifs (Ă©conomies indirectes)

💰 60 milliards €/an

Moins de pauvretĂ© = moins de dĂ©penses de santĂ©, de justice, d’urgence sociale et de chĂŽmage. L’accĂšs universel Ă  un socle de sĂ©curitĂ© crĂ©e un cercle vertueux durable.


âž»


🧼 Total mobilisĂ© :


💰 740 milliards €/an


🎯 Objectif atteint :


đŸ’¶ Revenu universel de 1 400 € net / mois / rĂ©sident·e (≈ 68 millions de personnes)


Grùce à une modulation intelligente par impÎt négatif, seules les personnes réellement en besoin reçoivent la totalité. Les plus riches reçoivent moins ou sont fiscalement réajustés.


âž»


đŸŒ± Logique Ă©thique et Ă©conomique :


Ce financement ne pĂšse ni sur les classes moyennes, ni sur les classes populaires, ni sur les PME ou TPE.

Il repose uniquement sur :

✔ les multinationales et trĂšs grandes entreprises aux profits massifs,

✔ les revenus ultra-Ă©levĂ©s,

✔ la richesse technologique concentrĂ©e,

✔ les flux financiers spĂ©culatifs,

✔ la rationalisation des dĂ©penses publiques existantes,

✔ les effets positifs systĂ©miques du revenu universel.


Les grandes entreprises (non-multinationales) peuvent ĂȘtre concernĂ©es progressivement, selon leur chiffre d’affaires ou leurs bĂ©nĂ©fices nets. Un barĂšme progressif garantit que les plus grosses structures contribuent davantage, sans Ă©touffer l’économie rĂ©elle.


Conclusion :



Le revenu de base universel n’est pas une utopie; c’est un choix de sociĂ©tĂ©.


Les ressources existent. Ce qui manque, c’est le courage politique et l’imaginaire collectif pour s’autoriser un monde oĂč chacun compte, oĂč la richesse sert le vivant, et oĂč le travail redevient un choix, non une condition de survie.


Ce RBU ne sera pas financĂ© par la dette ou l’austĂ©ritĂ©. Il ne taxera pas, ni les petits commerçants, ni les artisans, ni les classes moyennes, ni les entreprises locales. Il mobilisera les rentes extrĂȘmes, les profits automatisĂ©s massifs, les privilĂšges fiscaux des ultra-riches et les excĂšs des grandes concentrations de pouvoir Ă©conomique.


Et ce n’est qu’un dĂ©but : le RBU est la premiĂšre marche d’un monde plus solidaire, plus vivant, plus souverain.

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